Diogène Laërce (en grec ancien Διογένης Λαέρτιος) est un poète, un doxographe et un biographe. Dans son œuvre Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, il considère La Republique de Platon et la Cyropédie de Xénophon1 comme les livres équivalents de ces auteurs, et il écrit comme suit : « comme s’ils rivalisaient l’un avec l’autre, ils écrivirent des ouvrages similaires »2 Quoiqu’il ne soit pas évident comment Diogène a établi cette équivalence; lorsqu’on recherche le sujet de la division du travail dans la Grèce antique, on peut dire que ces deux philosophes et ces deux ouvrages ont souvent cités ; mais, puisque nous considérons le contexte autant que le sujet,
1 Diogène Laërce écrit comme suit : « En outre, dans ses Lois, Platon déclare que son Éducation est une fiction » et il ajoute : « car Cyrus n’était pas tel ».
Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, Livre III, introduction, traduction et notes de Luc Brisson, La Pochotèque, Paris : Garnier-Flammarion, 1999, 34, p. 415.
Ce texte se trouve dans Les Lois comme suit : « Même si à tout le moins ce fut un bon général et un roi dévoué à son peuple, il se désintéressait totalement de la bonne éducation et il n’a prêté aucune attention aux affaires de sa maison. »
Platon, Œuvres Complètes…, 694c, p. 754.
2 Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres…, 34, p. 415.